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Militants Greenpeace arrêtés aux Pays-Bas

Plusieurs militants Greenpeace ont été arrêtés mardi alors qu'ils occupaient une plate-forme pétrolière aux Pays-Bas pour protester contre les forages en Arctique.

27 mai 2014, 13:17
Des militants Greenpeace occupent une plate-forme de forage pétrolier au quai du port d'Ijmuiden (nord-ouest d'Amsterdam).

L'organisation écologiste Greenpeace a mené deux actions en Europe pour protester contre l'exploitation d'hydrocarbures dans l'Arctique, une zone aux écosystèmes fragiles. La police néerlandaise a arrêté mardi six militants, qui avaient enchaîné une plate-forme de forage pétrolier au quai du port d'Ijmuiden (nord-ouest d'Amsterdam), avant de l'occuper pour empêcher son acheminement vers l'Arctique pour le compte de l'entreprise russe Gazprom.

"Ils ont été arrêtés parce qu'ils ont refusé de quitter la plate-forme malgré un ordre de la police", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la police néerlandaise, Koss Venema. Ils devaient comparaître devant la justice dans la journée.

La plate-forme d'Ijmuiden, le GSP Saturne, avait pour destination finale la mer de Pechora, au Nord. Opérée par une équipe de 100 personnes, elle est la deuxième de ce type ciblée par Greenpeace dans sa campagne contre l'exploitation d'hydrocarbures dans l'Arctique.

"Aujourd'hui, quelques voyous sont montés sur la plate-forme et ont déployé quelques pancartes, mais à l'heure actuelle la plate-forme a quitté le port et suit son itinéraire prévu", a réagi le porte-parole de Gazprom Serguei Kouprianov sur la radio "Echo de Moscou".

Autre action en Norvège

En Norvège, 15 militants de l'organisation sont montés à bord d'une plate-forme pétrolière en mer des Barents, le Transocean Spitsbergen, qui devait forer dans le puits pétrolier le plus septentrional du pays, selon un porte-parole de Greenpeace, Juha Aromaa.

Ils sont toujours à bord et disposent de réserves "pour rester plusieurs jours", a précisé M. Aromaa. Le groupe pétrolier norvégien Statoil a accusé l'ONG de se conduire de manière "illégale et irresponsable".

"Statoil respecte le droit de tenir des manifestations légales et estime que c'est important, mais accompagné d'un débat démocratique sur le pétrole et son industrie", explique la société dans un communiqué.

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