«Nous n’établissons pas un droit à la migration», seulement une obligation d’honorer les droits de l’homme des migrants, a affirmé, hier, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, quelques minutes après l’approbation du Pacte mondial des migrations.
Ce dernier établit 23 grands principes non contraignants pour des migrations «sûres» et «ordonnées», 80% de celles déjà observées. Mais 60 000 personnes sont aussi décédées en près de 20 ans, une «honte collective», selon Antonio Guterres.
Un texte contre l’immigration illégale
Au total, quasiment tous les pays avaient soutenu le pacte lors de son approbation par l’Assemblée générale de l’ONU, en juillet, y compris la délégation suisse. Seuls les Etats-Unis s’en étaient alors déjà désolidarisés. Ont suivi, depuis, la Hongrie, la Pologne, la République dominicaine, la République tchèque, l’Autriche, l’Australie, le Chili, la Slovaquie ou la Lettonie. Outre la Suisse, l’Italie, la Bulgarie, Israël ou encore l’Estonie ont reporté leur décision.
Plusieurs...