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Météo: la moitié de la France placée en alerte canicule jusqu’au milieu de la semaine prochaine

Météo-France a placé jeudi 45 départements en alerte orange, du Sud-Ouest aux Hauts-de-France, en passant par la région parisienne. Cet épisode devrait durer jusqu’au milieu de la semaine prochaine.

06 août 2020, 19:47
Jeudi après-midi, les températures dépassaient déjà 35°C en région parisienne et sur le quart sud-ouest. (archives)

Une semaine seulement après une courte vague de chaleur, une nouvelle canicule plus longue et plus difficile pour les organismes a commencé jeudi en France. Quarante-cinq départements sont placés en vigilance orange.

Cet épisode devrait durer jusqu’au milieu de la semaine prochaine. Il devrait être un peu moins «intense» que les trois jours de fin juillet-début août où la barre des 40°C a été allègrement franchie dans de nombreuses stations de la moitié sud du pays, avec des pics à près de 42°C.

 

 

Mais l’accumulation des températures au-dessus du seuil de canicule pendant plusieurs jours, avec des températures parfois «caniculaires» la nuit, risque d’être plus difficile à supporter, notamment pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants…).

Plus de 35°C

Jeudi après-midi, les températures dépassaient déjà 35°C en région parisienne et sur le quart sud-ouest. Elles vont va encore grimper nettement vendredi, avec des maximales atteignant «37 à 40°C, très localement 41°C à 42°C, des Pays de la Loire au Poitou-Charentes à l’Aquitaine et une grande partie de l’Occitanie, approchant probablement des records par endroits», a annoncé Météo-France.

L’organisme a placé jeudi 45 départements en alerte orange, du Sud-Ouest aux Hauts-de-France, en passant par la région parisienne. La barre symbolique des 40°C, encore très rarement atteinte dans le pays il y a moins d’un demi-siècle, devrait ainsi à nouveau être dépassée.

 

 

Les températures devraient baisser un peu samedi sur la façade ouest, mais pas sur le reste de l’Hexagone, où la canicule devrait se poursuivre au moins jusqu’à mardi. Toutefois, cet épisode ne devrait pas atteindre l’intensité des canicules exceptionnelles de 2019, marquées par un record absolu à 46°C, ni la durée de celle de 2003 qui avait fait 15’000 morts, selon Météo-France.

Un signe du réchauffement

«C’est un véritable signe du changement climatique. Cette tendance lourde arrive et malheureusement, elle ne va pas nous lâcher», a indiqué à l’AFP le climatologue Robert Vautard, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

C’est un véritable signe du changement climatique.
Robert Vautard, climatologue

Ce nouvel épisode de canicule survient alors que la France a enregistré son début d’année le plus chaud. La période janvier-juillet 2020 a ainsi été la plus chaude jamais observée depuis 1900, devant la même période de 2007, selon Météo-France.

 

 

Juillet 2020 a également été le plus sec depuis au moins 1959, avec un très important déficit de précipitation, entraînant la poursuite du dessèchement des sols et de la végétation.

«On a actuellement des sols parmi les cinq plus secs des 60 dernières années. On s’approche des records de 1976 et 2003, sans vraiment les atteindre», a commenté le prévisionniste Etienne Kapikian sur le compte Twitter de Météo-France.

Une sécheresse problématique pour les agriculteurs et qui augmente également les risques d’incendies. Face à cette situation, des restrictions d’usage de l’eau ont été prises dans 72 départements touchés à des degrés divers, selon le site officiel Propluvia.

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