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Mesures d'austérité à mettre en œuvre

23 juin 2011, 11:12

Les dirigeants européens n'ont pas relâché la pression hier. Ils ont appelé Athènes à mettre en œuvre les mesures d'austérité prévues. «Il n'y a pas d'alternative. Nous avons un plan, maintenant il est temps de l'appliquer (...) Il n'y a pas de plan B», a déclaré, lors d'une conférence de presse, Pia Ahrenkilde-Hansen, porte-parole de la Commission européenne.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré que le vote de confiance était une étape importante, mais que la Grèce devait maintenant agir. Elle a insisté sur la nécessité d'entreprendre sans tarder des privatisations d'entreprises nationales et d'augmenter les recettes fiscales. François Baroin, porte-parole du gouvernement français, a de son côté affirmé qu'«aucun défaut de crédit» de la Grèce ne serait accepté.

Le Parlement grec a voté hier aux premières heures la confiance au gouvernement socialiste de George Papandréou, ouvrant ainsi la voie à l'adoption d'un plan d'austérité, condition sine qua non pour obtenir l'aide financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne. Au même moment, 20 000 manifestants protestaient devant le parlement contre les mesures de rigueur prévues.

Le vote de confiance a été acquis par 155 voix contre 143, avec deux abstentions. L'ensemble des députés du parti socialiste (Pasok) au pouvoir a fait bloc derrière le gouvernement après avoir, pour certains d'entre eux, affiché des réticences. Les élus de l'opposition de droite ont voté contre.

Le conseil des ministres a ensuite avalisé dans l'après-midi la «loi d'application» détaillant les mesures qui fâchent du plan, en vue d'un vote avant le 30 juin, comme exigé par la zone euro. Le vote aura probablement lieu le 28. / ats-reuters-afp

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