Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

MBS, période de grâce finie

L’affaire Khashoggi va porter un coup aux projets économiques du prince héritier Mohammed ben Salmane.

19 oct. 2018, 00:01
DATA_ART_12450112

Aujourd’hui, Raif Badawi, écrivain militant pour les droits de l’homme qui purge dix ans de prison, sera fouetté en public, comme chaque vendredi, à Riyad. Oui, il a été condamné à 1000 coups de fouet pour avoir prôné, sur son blog, une libéralisation morale et religieuse en Arabie saoudite.

Raif Badawi s’en tirerait presque à bon compte, à voir le sort réservé à d’autres voix critiques dans la monarchie wahhabite, le royaume des enlèvements et des disparitions de dissidents. Le journaliste Jamal Khashoggi s’est littéralement volatilisé, le 2 octobre, dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, d’après la version saoudienne. Traduction turque: il aurait été torturé jusqu’à la mort, avant d’être démembré par le commando saoudien. Enregistrements vidéo et audio à l’appui.

Un fiasco de plus à mettre au passif de MBS, alias Mohammed ben Salmane, qui joue les vierges effarouchées dans cette affaire. Le prince héritier saoudien de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias