Pour ou contre Matteo Renzi? Voilà la vraie question qui sera posée aux Italiens, ce dimanche, à l’occasion du référendum sur la modification partielle de la Constitution, qui prévoit de diminuer le poids du Sénat pour réduire l’instabilité politique (lire ci-dessous). Depuis le lancement de sa campagne référendaire, le président du Conseil italien a lié son avenir politique au résultat de cette consultation en transformant le vote en un plébiscite sur sa personne et ses mesures.
«Il a dit qu’il démissionnerait en cas de victoire du non car il considérerait ce résultat comme un désaveu. Pourtant, personne n’avait envisagé l’éventualité d’une démission. Quelle grave erreur politique!» assène le sociologue et politologue Antimo Farro.
Grave erreur politique
Une grave erreur politique, le mot court depuis plusieurs jours dans les couloirs feutrés des palais romains de la politique. Pour essayer d’inverser la tendance, l’entourage du chef du gouvernement a mobilisé ses troupes...