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Match Paris-Francfort

Dans la course à l’après-Brexit, les places financières se disputent déjà des parts du gâteau londonien.

13 nov. 2018, 00:01
A view of part of the La Defense district in Paris, France's biggest business district,  Tuesday Oct. 13, 2009.  French President Nicolas Sarkozy's  23-year old son Jean Sarkozy is bidding for a high profile job overseeing the business district.  Critics say Jean Sarkozy, a law student at the Sorbonne, is too inexperienced to become chairman of EPAD, a quasi-governmental agency that oversees real estate and other administration in La Defense, but the President and other conservatives are defending his appointment. (KEYSTONE/AP Photo/Michel Euler) FRANCE SARKOZY'S SON

Dans la course qui l’oppose à Paris pour attirer le plus de banques londoniennes et hériter de la couronne de «première place financière européenne», la ville de Francfort sera-t-elle comme le lièvre de la fable, parti trop tard et coiffé au poteau par la «tortue» parisienne?

Jusqu’à la décision de l’Union européenne de déplacer l’autorité bancaire européenne (EBA) de Londres à Paris, le centre financier allemand, qui fait travailler près de 400 000 personnes, doutait peu, bénéficiant, entre autres, de la présence rassurante de la Banque centrale européenne. Mais outre-Rhin, le transfert de l’EBA vers Paris a fait l’effet d’une douche froide qui a réveillé tout le monde.

L’inquiétude des milieux financiers allemands a grimpé quand ils ont vu que le président Macron était prêt à s’engager à fond dans cette compétition. Début 2018, ce dernier paradait, à Davos, vantant le retour de la France sur la scène économique...

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