Eviter le chaos dans les rues de Paris. Empêcher que la violence ne déferle un peu partout en France, ce samedi. Tel est l’objectif principal d’Emmanuel Macron, alors que le compte-à-rebours est désormais enclenché avant la mobilisation des gilets jaunes, ce 8 décembre.
Le chef de l’Etat a confié craindre «un noyau dur de plusieurs milliers de personnes» qui viendrait dans la capitale «pour casser et pour tuer». Lors du Conseil des ministres, ce mercredi, il a solennellement «demandé aux forces politiques, syndicales et au patronat un appel au calme».
Le pouvoir est cependant loin de s’en tenir aux mots. Il a également prévu un dispositif sécuritaire inédit (voir ci-dessous). Mais pour éviter le pire, l’exécutif s’active aussi et surtout sur le terrain politique. Quitte à accélérer son opération de recul stratégique. Quitte, également, à assumer une certaine cacophonie entre le président et le premier ministre. Alors que mardi,...