Cette grève, qui a repris dimanche à 21h00 a déjà entraîné l'annulation de 140 de ses vols, notamment des courts et moyens courriers. Au départ ou à destination de la Suisse, quatre liaisons ont ainsi été annulées avec Genève, six avec Zurich et cinq avec Bâle.
L'impact «devrait être à peu près le même» demain, selon la porte- parole. Le gestionnaire de l'aéroport de Francfort Fraport s'est donné pour but qu'au moins 80% des vols soient assurés chaque jour.
Négocations interrompues
Le syndicat de la sécurité aérienne GdF avait annoncé vendredi soir que les négociations avec Fraport sur des hausses de salaires et une réduction du temps de travail avaient échoué, ouvrant la voie à un nouveau mouvement de grève.
Premier aéroport allemand et troisième européen, Francfort a déjà connu ces dix derniers jours cinq journées de grève.
Quelque 200 contrôleurs d'avions au sol, notamment chargés de gérer les mouvements des appareils sur le tarmac pour les mener à leurs lieux de stationnement, avaient débrayé, empêchant environ 1200 décollages et atterrissages à Francfort.
Les négociations entre Fraport et les contrôleurs aériens n'avaient pas repris aujjourd'hui, a indiqué une porte-parole du groupe, selon lequel chaque jour de grève coûte à celui-ci un million d'euros. De son côté, le syndicat GdF s'est dit prêt à «plusieurs semaines» de grève.
Le titre de l'action Lufthansa essuyait l'une des plus fortes baisses du Dax cet après-midi (-3,60% à 10,04 euros dans un indice en recul de 1,25% à 16h07).