La bataille de Mossoul s’annonçait ardue. Elle risque d’être encore plus âpre et plus longue que prévu. Ces difficultés sont illustrées par les lourdes pertes qu’essuient les forces armées irakiennes depuis le début de l’offensive pour reprendre au groupe Etat islamique (EI) la deuxième ville d’Irak, le 17 octobre. Au moins 2000 membres de ces forces ont été tués en novembre, et au moins 450 autres blessés, selon des chiffres fournis par la mission des Nations unies en Irak.
Ce bilan – qui doit être considéré «comme un minimum», prévient l’ONU – inclut les policiers, les peshmergas, les forces du ministère de l’Intérieur et les milices progouvernementales. Il ne détaille pas les pertes par région, mais indique que le nombre de tués parmi les unités irakiennes est monté en flèche ces dernières semaines: les chiffres de novembre sont trois fois plus élevés que ceux d’octobre (972).
A Mossoul, les forces...