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Londres veut frapper l’Etat islamique comme un serpent, «à la tête»

Le ministre britannique Michael Fallon participe aujourd’hui, à Paris, à une réunion avec six de ses homologues de la coalition antidjihadiste.

20 janv. 2016, 00:13
epa05092192 British Foreign Secretary Philip Hammond (R) speaks to reporters next to Defense Secretary Michael Fallon during their visit of Japanese Maritime Self-Defense Force's (JMSDF) helicopter carrier Izumo at Yokosuka Naval Base in Yokosuka, near Tokyo, Japan, 08 January 2016. Hammond and Fallon are in Japan to meet their Japanese couterparts.  EPA/FRANCK ROBICHON JAPAN BRITAIN DIPLOMACY

Quelles sont vos priorités pour cette réunion avec vos homologues, mercredi, à Paris ?

La campagne militaire contre l’Etat islamique a fait des progrès et prend bonne tournure, comme on l’a vu avec la reprise de Sinjar et de Ramadi. Nous avons intensifié nos frappes : 30 par mois jusqu’à octobre dernier, 80 en décembre, plus de 30 dans la première semaine de janvier. Le tempo s’est accéléré. L’engagement militaire entre dans une nouvelle phase, destinée à détruire systématiquement les infrastructures, assécher les revenus et amoindrir les capacités de l’Etat islamique. La phase précédente consistait avant tout à apporter un soutien aérien rapproché aux forces locales, irakiennes et kurdes. Le moment est venu de frapper la tête du serpent. Il faut frapper plus fort les installations pétrolières, les entrepôts et routes logistiques, les centres de commandement. Jean-Yves Le Drian (le ministre français de la Défense) et moi sommes d’accord pour...

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