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Londres décide de s'engager "pour des années" contre l'EI

Le Parlement approuve la participation aux frappes en Irak. Mais une intervention en Syrie n'est pas à l'ordre du jour.

27 sept. 2014, 00:01
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Six avions de combat Tornado de la Royal Air Force se tenaient, dès hier soir, prêts à décoller à tout moment de la base d'Akrotiri, à Chypre, pour rejoindre la campagne de frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI) en Irak. A l'issue de près de sept heures d'intense débat, la Chambre des communes a donné, non sans réserves, son aval à cette intervention militaire: 524 parlementaires se sont prononcés pour, 43 votant contre.

Malgré cette très large majorité pour la motion du gouvernement, les députés se sont succédé pour discuter avec gravité de la nécessité d'une troisième intervention du Royaume-Uni dans le Golfe, après celles de 1992 et de 2003. Le spectre de la guerre initiée par George Bush et Tony Blair contre Saddam Hussein planait sur les discussions. "Nous ne devons pas prendre nos erreurs du passé comme prétexte à l'inaction", a enjoint David Cameron. Il n'a pas caché...

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