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Loi liberticide: Hong Kong vit dans la peur

Un an après l’entrée en vigueur d’une loi sur la sécurité nationale liberticide, la cité portuaire a changé de fond en comble. Y règne un climat de peur et de censure.

26 juil. 2021, 00:01
/ Màj. le 26 juil. 2021 à 06:46
Police detain a person during a pro-democracy rally supporting human rights and to protest against Beijing's national security law in Hong Kong, Sunday, June 28, 2020. (AP Photo/Vincent Yu)

Lorsque Lee Chun-wai s’est fait élire au conseil de district de Yuen Long, une banlieue de Hong Kong, en novembre 2019, il n’avait aucune expérience politique. Porté par un raz-de-marée électoral en faveur du camp pro-démocratie, il a fait partie d’une nouvelle génération de politiciens locaux qui a accédé au pouvoir dans le sillage du mouvement de contestation de 2019.

Il s’est aussitôt attelé à ses tâches avec entrain, prenant la présidence d’un comité dédié à l’économie locale de ce quartier ouvrier et multipliant les motions pour introduire un parc destiné aux chiens, interdire les pétards du Nouvel an chinois ou créer des lignes de bus vers l’aéroport. Mais le 11 juillet dernier, le jeune homme fluet aux cheveux bouclés donnait sa démission.

Plus de cent arrestations

Peu auparavant, le gouvernement de la cité portuaire avait en effet annoncé que tous les élus locaux devraient à l’avenir prêter serment,...

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