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Les violences policières au cœur de l’acte 12

Les manifestants dénoncent notamment le recours excessif à certaines armes de la part des forces de l’ordre.

04 févr. 2019, 00:01
Wounded protester Jerome Rodrigues, left, and Franck, no family name given, attend the yellow vests demonstration Saturday, Feb. 2, 2019 in Paris. France's yellow vest protesters are taking to the streets to keep pressure on French President Emmanuel Macron's government, for the 12th straight weekend of demonstrations. This week, demonstrators in the French capital are planning to pay tribute to the yellow vests injured during clashes with police. (AP Photo/Francois Mori) France Protests

est-ce le début de l’essoufflement espéré par le gouvernement? Ils étaient 59 000 gilets jaunes à battre le pavé ce samedi pour l’«acte 12», soit environ 10 000 de moins que la semaine précédente. A Paris, ce sont 13 800 personnes qui ont défilé. Place de la République, des heurts ont eu lieu en fin de manifestation. Rien de comparable aux affrontements très violents qui s’étaient produits début décembre. Le défilé de ce 2 février était justement dédié aux «gueules cassées», ces gilets jaunes touchés lors de précédents défilés. En tête de cortège, les manifestants réellement blessés ou mutilés se mêlaient à d’autres qui s’étaient grimés.

La question des violences policières est devenue centrale aux yeux des gilets jaunes, qui jugent les agissements des forces de l’ordre disproportionnés. Selon le ministère de l’Intérieur, il y aurait eu plus de 1800 blessés depuis le début du mouvement. Les gilets jaunes...

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