La police fédérale allemande s’est saisie du phénomène. Dix jours après les agressions de masse du Nouvel An, les événements de Cologne apparaissent de moins en moins comme des cas isolés: à Hambourg, Francfort, Bielefeld, les mêmes attouchements, insultes, vols, viols ont été recensés... Rien qu’à Cologne, plus de 500 plaintes ont été déposées. La police fédérale (BKA) a décidé de rassembler tous les éléments à la disposition de ses services pour établir «une vision d’ensemble».
Plus inquiétant, le ministre de la Justice, Heiko Maas, n’écarte pas l’idée que les attaques de Cologne aient été organisées: «Lorsqu’une telle horde se retrouve pour commettre des délits, cela semble d’une manière ou d’une autre organisé. Personne ne pourra m’expliquer que cela n’a pas été décidé ou préparé», a-t-il expliqué, hier, dans «Bild am Sonntag». «Tous les liens doivent être examinés avec attention. Mais il est probable qu’une date précise ait été recherchée»,...