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Les Vingt-Sept font leurs comptes

Les Européens lancent le débat sur le budget de l’UE pour la période 2021-2027, post-Brexit. Ils sont déjà divisés.

24 févr. 2018, 00:01
German Chancellor Angela Merkel, center, speaks with Greek Prime Minister Alexis Tsipras, center left, and Bulgarian Prime Minister Boyko Borissov, center right, during a round table at an EU summit at the Europa building in Brussels on Friday, Feb. 23, 2018. European Union leaders meet without Britain Friday looking to plug a major budget hole after Brexit and endorse a plan to streamline the European Parliament by sharing out the country's seats. (AP Photo/Geert Vanden Wijngaert) Belgium Europe Summit

la belle unité qu’ont affichée les Vingt-Sept depuis que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union, en 2016, a volé en éclats hier. Ils ont montré de profondes divergences sur la réforme de l’architecture budgétaire de l’UE, à l’issue d’un sommet informel au cours duquel aucune décision n’a été prise.

Les Vingt-Sept ont donné le coup d’envoi de longues tractations sur le futur cadre budgétaire de l’UE, pour la période 2021-2027, ainsi que sur le mode de désignation du prochain président de la Commission européenne – le successeur de Jean-Claude Juncker, dont le mandat expirera en novembre 2019, sera choisi après les élections européennes de mai 2019.

Douze milliards en moins

L’équation budgétaire est simple, a souligné hier Jean-Claude Juncker: «Si l’on veut avoir un budget orienté vers l’avenir, les Etats doivent être prêts à payer davantage.»

D’autant que le Brexit creusera un trou de 12 à 15 milliards...

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