Les leaders des Vingt-Huit se sont entendus hier pour prolonger de six mois, jusqu’à la fin de juin 2017, les sanctions économiques qu’ils ont décrétées à l’encontre de la Russie en raison de ses agissements en Ukraine. L’Italie et certains pays d’Europe orientale y étaient hostiles; les attaques meurtrières menées par l’aviation russe à Alep, en Syrie, les ont convaincus de baisser – un peu – la garde.
L’ombre de Vladimir Poutine a plané pendant toute la journée d’hier à Bruxelles, où les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’UE se sont réunis en sommet. Au terme de longs débats, les Européens ont décidé d’accroître la pression sur le maître du Kremlin, en prolongeant jusqu’à la fin de juin 2017 les sanctions économiques qu’ils ont imposées en 2014 à la Russie, après qu’elle eut annexé la Crimée et apporté son soutien aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Ces mesures de...