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Les séquestrés d'Ebola perdent patience

Pour contenir l'épidémie de fièvre hémorragique, les autorités de Monrovia ont décrété de sévères mesures de quarantaine contrôlées par l'armée et très difficiles à vivre. Reportage.

09 sept. 2014, 00:01
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Les 17 000 habitants de Dolo Town, près de l'aéroport international du Liberia, vivent reclus dans leur ville placée en quarantaine depuis plus de deux semaines. Ils supportent de plus en plus mal leur enfermement dans cette "prison d'Ebola" à ciel ouvert.

Les rues de Dolo Town, près de la plus grande plantation d'hévéas au monde, sont presque vides. A l'exception des files d'attente pour la distribution de rations de riz, sous le blocus assuré par des soldats, l'arme au poing. La ville a été placée sous quarantaine le 20 août, en même temps que West Point - un bidonville de la capitale Monrovia - et que l'imposition du couvre-feu dans tout le pays. Le Liberia compte pour plus de la moitié des 2000 morts de l'épidémie en Afrique de l'Ouest.

Mais si à West Point, l'isolement, levé au bout de dix jours seulement, a provoqué des émeutes, à Dolo...

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