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Les «revenants», un casse-tête européen

La France, l’Allemagne et plusieurs autres pays temporisent alors que Donald Trump les presse de rapatrier «leurs» djihadistes.

19 févr. 2019, 00:01
U.S.-backed Syrian Democratic Forces (SDF) fighters sit atop a hill in the desert outside the village of Baghouz, Syria, Thursday, Feb. 14, 2019. U.S.-backed Syrian forces are clearing two villages in eastern Syria of remaining Islamic State militants who are hiding among the local population, and detaining others attempting to flee with the civilians, the U.S.-led coalition said Thursday. (AP Photo/Felipe Dana) Syria

que répondre à l’injonction de Donald Trump alors que l’organisation Etat islamique est sur le point d’être vaincue en Syrie? C’était, hier, le casse-tête des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit réunis à Bruxelles, au lendemain de l’appel du président américain exhortant les Européens à accepter le rapatriement sur le Vieux Continent de tous les combattants de l’Etat islamique. Un nouveau test d’unité pour l’Union sur un sujet éminemment sensible dont ces ministres se seraient volontiers passés.

Durant cette réunion par ailleurs consacrée à l’Ukraine et au Venezuela, une douzaine d’entre eux sont revenus sur cette difficile question qui agite toutes les capitales européennes depuis deux jours. Certains, notamment le Français Jean-Yves Le Drian, pour s’étonner encore des «incohérences» de la politique étrangère américaine consistant à vouloir quitter la Syrie alors qu’elle prétend, par ailleurs, y contrer l’implantation militaire iranienne. D’autres pour regretter que le président américain ait à...

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