Egrenant la liste des défis auxquels est confrontée Bruxelles en 2016, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a critiqué hier les Etats qui «n’ont pas tenu leurs engagements» dans la répartition des demandeurs d’asile à partir de l’Italie et de la Grèce. «Ce n’est pas la Commission qui a failli», a-t-il dit. «Ce n’est pas possible qu’une proposition de la Commission, adoptée par le Conseil de l’UE (réd: l’instance où sont représentés les Etats membres) et le Parlement au sujet de la relocalisation des réfugiés ne soit pas transposée ensuite», a déclaré le Luxembourgeois lors de sa conférence de presse de rentrée.
Financement
Pour l’heure, sur les 160 000 demandeurs d’asile qui doivent être répartis à terme dans l’UE, seuls 272 l’ont été effectivement, selon les derniers chiffres disponibles de l’exécutif européen. Et les Etats membres n’ont notifié que 4237 places disponibles rapidement. Pour reprendre la maîtrise...