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Les réfugiés feront-ils éclater Schengen?

Jean-Claude Juncker pointe les risques collatéraux d’une remise en cause de la libre circulation, avant de souligner l’intérêt de Bruxelles et de Berne de consolider la voie bilatérale.

16 janv. 2016, 00:49
epa05099502 European Commission President Jean Claude Juncker chairs the weekly meeting of the European commission, that will mainly focus on Poland at EU headquarters in Brussels, Belgium, 12 January 2016. Commissioners will debate the response to the Polish rightwing government’s measures hitting press freedom, Polish Public media and supreme court.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EU MEETING OF COMMISSIONER ON POLAND

Egrenant la liste des défis auxquels est confrontée Bruxelles en 2016, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a critiqué hier les Etats qui «n’ont pas tenu leurs engagements» dans la répartition des demandeurs d’asile à partir de l’Italie et de la Grèce. «Ce n’est pas la Commission qui a failli», a-t-il dit. «Ce n’est pas possible qu’une proposition de la Commission, adoptée par le Conseil de l’UE (réd: l’instance où sont représentés les Etats membres) et le Parlement au sujet de la relocalisation des réfugiés ne soit pas transposée ensuite», a déclaré le Luxembourgeois lors de sa conférence de presse de rentrée.

Financement

Pour l’heure, sur les 160 000 demandeurs d’asile qui doivent être répartis à terme dans l’UE, seuls 272 l’ont été effectivement, selon les derniers chiffres disponibles de l’exécutif européen. Et les Etats membres n’ont notifié que 4237 places disponibles rapidement. Pour reprendre la maîtrise...

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