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Les pro-Brexit fêtent "le jour de l'indépendance"

Alors que la panique gagne toute l'Europe après le vote du Brexit, les eurosceptiques, eux, fêtent de "jour de l'indépendance".

24 juin 2016, 13:02
Une fois le vote sur la sortie de l'UE acquis, certains débouchent des bouteilles.

"C'est notre jour de l'indépendance !" Au QG de la campagne "Leave.EU" à Londres, une explosion de joie a accueilli vendredi la victoire du Brexit. Pour les eurosceptiques, "l'UE est finie, l'UE est morte".

"On a fait campagne pendant tellement longtemps. J'ai croisé peu de personnes pour le 'Remain'. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gens en ont ras-le-bol de l'Union européenne", jubile une cheffe d'entreprise et militante du parti europhobe Ukip.

 

 

Une fois le vote sur la sortie de l'UE acquis, certains débouchent des bouteilles. D'autres proposent d'attaquer un gros gâteau "Leave" en forme de bouteille de champagne qui trône sur une table décorée aux couleurs de l'Union Jack.

Le leader de Ukip, Nigel Farage, en réunion avec son état-major, boit du petit lait et retrouve des couleurs après avoir craint dans un premier temps que le Brexit ne passerait pas. Puis, soudain, au milieu de la nuit, il tweete: "Je commence à rêver que l'aube se lève sur un Royaume-Uni indépendant". Les caméras de TV se ruent sur lui. Il leur répète la même phrase et se délecte devant une Europe à genoux.

 

 

"L'UE est finie, l'UE est morte", lance-t-il sous les applaudissements de ses supporters qui explosent complètement lorsque la BBC annonce, quelques minutes plus tard, le Brexit.

 

 

Contre l'establishment

"On n'était pas très confiants, cela restera comme le résultat le plus incroyable jamais vécu par ce pays pour très longtemps", lance Oliver Huitson, responsable de la presse des eurosceptiques travaillistes, se félicitant d'une "victoire contre l'establishment global".

"Les pro-Remain sont en train de se faire virer un par un, exulte un homme d'affaires. Les partis politiques ont perdu le contact avec le peuple. Ils sont si éloignés des électeurs qu'ils ne les entendent plus".

Thème phare de la campagne, l'immigration est sur toutes les lèvres. "Nous sommes une petite île, on ne peut pas faire face. Il n'y a plus de place dans les écoles, dans les hôpitaux. Nous n'avons aucune possibilité de contrôler le flux de l'immigration à l'intérieur de l'UE", s'émeut une partisane de Nigel Farage.

 
 
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