Le régime libyen a affirmé hier que ses forces étaient aux portes de Benghazi, épicentre de l'insurrection dans l'Est. Les rebelles ont toutefois affirmé que les pro-Kadhafi étaient encore loin de la ville et ont indiqué avoir abattu deux avions des troupes fidèles au colonel Kadhafi.
Les forces loyales à Mouammar Kadhafi ont tenté de bombarder des positions de la rébellion à Benghazi, à un millier de km à l'est de Tripoli, a indiqué la rébellion, qui dans la contre-attaque, a réussi à abattre les appareils.
«La situation est calme à Benghazi. Les forces de Kadhafi ont essayé de mener un raid aérien sur la ville, mais la défense anti-aérienne a repoussé l'offensive et a fait tomber deux avions», a déclaré un porte-parole de la rébellion à Benghazi.
Un journal de l'opposition, Bernieq, a également affirmé que les rebelles avaient abattu deux avions. Un médecin joint par téléphone a indiqué de son côté que le la situation était «calme». «Nous sommes rassemblés sur la place en face du tribunal. Le moral est au plus haut. La situation est calme, à l'exception de quelques avions qui ont tenté de bombarder des positions de rebelles dans la ville. Les révolutionnaires ont abattu un des avions aujourd'hui dans la banlieue», a-t-il dit.
Les Libyens sont chaque jour plus nombreux à quitter leur pays vers l'Egypte, a indiqué hier le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Il ne s'agit toutefois pas d'un exode massif, a précisé à Genève une porte-parole de l'agence de l'ONU. Mercredi, le HCR a recensé 3153 personnes qui ont fui les combats pour se rendre en Egypte, dont 1490 Libyens. Les autres sont en majorité des travailleurs égyptiens. /ats-afp-reuters