Jeffrey Epstein narguait la justice américaine depuis si longtemps qu’il devait appréhender sa chute inéluctable. L’hallali s’est produit le 6 juillet dernier. Tandis que des agents fédéraux du FBI enfonçaient les portes de son «manoir» de l’Upper East Side, leurs collègues procédaient à son interpellation sur le tarmac du petit aéroport de Teterboro, dans le New Jersey.
Le multimillionnaire, qui encourait 45 ans de réclusion pour crimes sexuels et s’est donné la mort en prison, dans la nuit du 9 au 10 août, venait de s’y poser à bord de son jet privé, portant le surnom ô combien inspiré de «Lolita Express», en provenance de Paris. Il y possédait une demeure sise au 22, avenue Foch. Rattrapé par une existence amorale et dissolue de tyran proxénète cultivant les faveurs des puissants en les compromettant jusque dans l’alcôve.
Perquisition tardive
Curieusement, il aura fallu attendre un mois de plus, et...