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Les migrants dépérissent

Comme à Lesbos, les réfugiés échoués à Samos et à Chios survivent dans des conditions «inhumaines», au risque de dérapages majeurs.

03 oct. 2019, 00:01
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Combien de jours est-il possible de tenir avec 90 euros mensuels sur sa carte bleue pour couvrir les besoins de base? Peut-on résister à un cagnard à 35°C, avec une seule bouteille d’eau d’un litre et demi par jour? Quelle est la durée de vie d’une toilette partagée par 100 personnes dans une oliveraie?

Les camps de réfugiés des îles grecques de la mer Egée, aux portes de la Turquie, semblent servir de laboratoire aux tests de survie d’une bande de scientifiques sans états d’âme. Les migrants syriens, afghans, érythréens, camerounais, angolais ou congolais échoués à Lesbos, Kos, Leros, Chios et Samos suffoquent dans les centres d’accueil: ils sont plus de 26 000 pour 6300 places.

La situation dégénère

Autre question: comment placer 13 000 migrants dans un camp à Lesbos, prévu pour 3200? Un casse-tête que les autorités grecques sont incapables de régler, tant elles sont dépassées par...

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