A chaque semaine, son nouveau record. Plus de 10 000 migrants, rien qu’en deux jours, ont été recueillis la semaine dernière par les gardes-côtes italiens au large de la Libye. Des migrants qui sont ensuite dispatchés entre différents centres en Italie. Une surcharge, pour les lieux d’accueil, considérée de plus en plus comme insupportable.
Partagée entre xénophobie et solidarité, l’Italie affiche aujourd’hui le profil d’un pays profondément déchiré. D’un côté, il y a ces Italiens au grand cœur qui ouvrent leurs hôtels, leurs églises et leurs appartements aux migrants démunis et les aident à s’insérer dans le tissu social. De l’autre, ceux qui expriment leur haine au quotidien, sur les réseaux sociaux, ou organisent des expéditions punitives anti-migrants.
Actes d’intolérance
Dans ce climat de tensions, les épisodes de violence, de ségrégation ou d’intolérance se multiplient au nord comme au sud du pays. Quelques exemples? A Cagliari, en Sardaigne, des parents...