Les indiscrétions diplomatiques et espoirs d'un cessez-le-feu continuaient hier soir d'alimenter le journal télévisé de la principale chaîne israélienne. Mais Benyamin Nétanyahou semblait surtout devoir résister aux multiples pressions israéliennes en faveur d'une réoccupation totale de Gaza afin de déloger le Hamas du pouvoir. La "modération" du premier ministre est soumise à un flot de critiques, y compris au sein du Likoud et de l'opinion publique. Les neuf enterrements hier de soldats israéliens tués la veille ont contribué à l'exaspération croissante de la population. Les Israéliens ne parviennent pas à comprendre qu'après 22 jours de pilonnage de la bande de Gaza et les communiqués quotidiens de l'armée sur les centaines de raids aériens, de "cibles terroristes" et de tunnels détruits, le Hamas continue à tirer des roquettes, à infiltrer des commandos par des souterrains et à tuer des soldats.
Une guerre au goût amer
Les appels à la "patience" et...