C’est un fiasco. Douze jours après les événements de Cologne, l’enquête n’a presque pas avancé. Plus de 500 plaintes ont été déposées, dont près de 40% pour des agressions sexuelles, mais seulement quelques suspects ont été identifiés.
Mais plutôt que s’étendre sur les faits, le ministre de l’Intérieur du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Ralf Jäger a préféré, en présentant un premier rapport hier matin, charger la police de Cologne, responsable à ses yeux de «fautes lourdes». «L’image qu’a donnée la police n’est pas acceptable», a-t-il expliqué en pointant deux erreurs. Lors de l’intervention du 31 décembre, d’abord, au cours de laquelle la police a été dépassée et n’a eu aucune vision des incidents qui se produisaient, a-t-il déploré, et n’a pas été en mesure de remplir sa mission de protection. Puis durant les jours qui ont suivi, marqués par une absence de communication préjudiciable, elle n’a pas su répondre...