Les Européens ont affiché leur priorité, hier, face à la nouvelle crise des migrants provoquée par Ankara: ils fourniront «toute l’aide nécessaire» à la Grèce, afin que l’ordre puisse être maintenu aux frontières qui la sépare de la Turquie.
Tout ce que les principales institutions de l’Union comptent de présidents s’est retrouvé, hier, à Kastanies, à la frontière gréco-turque, afin de se rendre compte de la pagaille qui y règne, depuis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a décidé de rouvrir les vannes de la migration vers l’UE.
Leur hôte, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a fustigé Ankara. «Ce n’est plus un problème de réfugiés, mais bien une tentative de la Turquie d’utiliser des personnes désespérées pour promouvoir son agenda géopolitique», a-t-il déploré. La Turquie (où le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a atterri hier) veut obtenir davantage de soutien des Européens en Syrie, où ses...