Les Européens ont mis, hier, la pression sur le président américain, Donald Trump, afin qu’il ne mette pas en charpie l’accord multilatéral que l’Iran a conclu en 2015 dans le domaine nucléaire. Pour l’Union, il est «crucial».
La cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les ministres français, britannique et allemand des Affaires étrangères ont reçu à Bruxelles leur homologue iranien, Javad Zarif, à la veille d’une décision de Washington qui pourrait être hasardeuse. Donald Trump devra «certifier» aujourd’hui au Congrès américain que Téhéran respecte l’engagement qu’il a pris en juillet 2015 vis-à-vis des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie, de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne: réserver à un usage civil le programme nucléaire qu’il a développé. Au cas où l’imprévisible président américain s’y refuserait, Washington pourrait réinstaurer des sanctions économiques à l’encontre de l’Iran, qui a déjà promis des représailles.
Points de désaccord
Pour...