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Les Etats-Unis veulent un gel de la colonisation durant un an

Les Etats-Unis ont demandé à Israël de s'engager à geler pendant un an toute activité de colonisation en Cisjordanie, a indiqué hier le quotidien israélien «Haaretz». De leur côté, les pays arabes attendent un gel des colonies pour améliorer leurs relations avec l'Etat hébreu.

07 août 2009, 04:15

Un porte-parole de la présidence du Conseil israélienne a affirmé qu'il n'était «pas au courant des informations» du «Haaretz» et qu'il s'agit de «pures spéculations médiatiques qui font malheureusement surface trop souvent».

Le quotidien israélien rapporte que cette proposition a été formulée par l'émissaire spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Michell, lors d'un entretien avec le premier ministre Benjamin Netanyahu la semaine dernière à Jérusalem.

Selon le «Haaretz», qui cite des «sources haut placées», la demande américaine a été transmise par l'émissaire spécial pour le Proche-Orient lors d'entretiens la semaine dernière à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak.

George Mitchell leur a expliqué que les pays arabes ne prendraient aucune mesure de normalisation et n'accepteraient de faire aucune concession vis-à-vis d'Israël sans avoir obtenu au préalable la garantie d'un arrêt de la construction dans les colonies de Cisjordanie.

Selon le journal, Netanyahu et Barak n'acceptent un gel que de six mois au maximum. Ils veulent aussi achever la construction de 2500 logements durant cette période, ce que refuse George Michell. Ce dossier a provoqué les plus vives tensions depuis dix ans dans les relations américano-israéliennes.

De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il refusait de reprendre des négociations avec Israël, suspendues depuis l'intervention israélienne à Gaza en décembre, tant que la colonisation n'aura pas cessé.

Le Koweït et la Jordanie ont fait savoir la semaine dernière à Washington qu'Israël devait d'abord remplir ses obligations avant d'envisager une reprise des négociations de paix. L'Arabie saoudite a pour sa part accusé l'Etat hébreu de ne pas considérer avec sérieux les discussions de paix avec les Palestiniens.

Par ailleurs, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a estimé hier dans un rapport que les tirs de roquettes dirigés de Gaza contre des civils israéliens s'apparentent à des «crimes de guerre». Le mouvement islamiste du Hamas et d'autres groupes palestiniens de la bande de Gaza sont pointés du doigts par ce rapport.

Le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens «ont tiré ces dernières années des milliers de roquettes» contre des civils israéliens, dont des centaines durant l'offensive militaire israélienne de trois semaines contre la bande de Gaza lancée le 27 décembre 2008, indique l'ONG basée à New York.

De son côté, lors de son congrès général à Bethléem, le Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, a tenu Israël pour responsable du décès de son fondateur et chef historique Yasser Arafat.

Yasser Arafat, alors président de l'Autorité palestinienne, est décédé le 11 novembre 2004 à l'âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, victime d'une «importante altération de (son) état général et d'anomalies sanguines», selon le rapport établi par les médecins français. Plusieurs responsables palestiniens sont convaincus que leur chef a été empoisonné par Israël, qui dément.

Les délégués au Congrès du Fatah ont voté à l'unanimité une résolution «faisant porter à Israël, en tant que force occupante, l'entière responsabilité pour l'assassinat du martyr Yasser Arafat». /ats-afp

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