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Les espoirs turcs d’Angela Merkel

La chancelière allemande a besoin de convaincre son opinion qu’une baisse des demandes d’asile est possible alors que s’ouvre un sommet crucial entre Bruxelles et Ankara.

07 mars 2016, 01:06
epa05198264 Refugees walk to the registration and transit camp after they cross the border between Greece and Macedonia, near Gevgelija, The Former Yugoslav Republic of Macedonia. 06 March 2016. Media and humanitarian organizations estimate that the number of migrants stuck at the Greek-Macedonian border crossing had swelled to 14,000. Macedonia has closed its borders to the wave of refugees wanting to pass through its territory to reach richer nations in western and northern Europe, straining bilateral ties with Greece. The Greek Foreign Ministry has threatened Macedonia with unspecified serious consequences if it does not let the refugees pass through  EPA/GEORGI LICOVSKI GREECE FYROM REFUGEES MIGRATION CRISIS

Pour l’Allemagne, pour la Grèce et pour elle, elle aurait besoin d’un succès. Aujourd’hui, lors du sommet Europe-Turquie de Bruxelles, Angela Merkel va tenter d’obtenir une avancée européenne dans la crise des réfugiés. Avec un million de demandeurs d’asile en 2015, Berlin est désormais dépassé tandis qu’à Athènes, la crise humanitaire guette.

Mais face au manque de volonté croissant d’une partie des États membres, c’est un combat que la chancelière doit mener pied à pied, voire seule. Dans une interview publiée hier dans «Bild am Sonntag», la chancelière laisse transparaître une froide exaspération et promet de se battre pour une réduction du flux des réfugiés «pour tous les États membres et pas seulement pour quelques-uns».

Tension croissante

«Nous avons aujourd’hui une situation différente car l’Autriche et les pays des Balkans ont pris des décisions unilatérales à leurs frontières au détriment, malheureusement, de notre partenaire grec», regrette-t-elle...

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