Petit à petit, les pièces se mettent en place sur l’échiquier du Brexit. Et les langues se délient, augurant de très difficiles négociations entre le Royaume-Uni et ses futurs ex-partenaires de l’Union européenne.
La Commission, le Conseil (des ministres) et le Parlement de l’UE ont tous les trois salué la «clarté» que la première ministre britannique, Theresa May, a apporté au débat en déclarant dimanche que son pays enclencherait officiellement la procédure de divorce «avant la fin de mars 2017».
Encore des zones d’ombre
Mais les trois institutions ont aussitôt remis les points sur les i: aucune négociation formelle ne sera lancée sur les termes de la séparation avant que Londres ne traduise ses paroles en actes, en activant le fameux article 50 du Traité de Lisbonne. En attendant, on s’agite déjà beaucoup dans le Landerneau européen. La Commission, le Conseil et le Parlement ont, chacun de leur côté,...