Les leaders des Vingt-Sept édicteront, aujourd’hui, à Sibiu, en Roumanie, les «dix engagements pour l’avenir de l’Union européenne» qu’ils seront censés respecter après que le Royaume-Uni aura quitté l’UE. Une pure fantaisie?
Le sommet «informel» de Sibiu, la ville natale du président roumain, Klaus Ioannis, dont le pays occupera jusqu’à fin juin la présidence tournante de l’UE, devait marquer un «nouveau départ» pour l’Union, après le Brexit.
L’atmosphère dans laquelle il se déroulera sera pourtant surréaliste. D’une part, la Perfide Albion pourrait ne pas quitter l’Union avant le 31 octobre. D’autre part, les dix commandements que les Vingt-Sept adopteront aujourd’hui seront, en apparence en tout cas, en total décalage avec la réalité, à deux semaines des élections européennes, qui devraient enregistrer une poussée – sans danger, a priori, vu leurs divisions – des mouvements populo-nationalistes de tout poil.
«Une Europe unie»
«Le but du sommet, c’est de marquer la...