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Les conflits d’intérêts jettent déjà une ombre sur la présidence Trump

Quelque 150 sociétés du groupe appartenant au milliardaire fraîchement élu à la Maison-Blanche sont présentes dans 25 pays. Sa famille continue de gérer ses affaires.

24 nov. 2016, 01:32
President-elect Donald Trump waves to the crowd as he leaves the New York Times building following a meeting, Tuesday, Nov. 22, 2016, in New York. (AP Photo/Mark Lennihan) Trump New York Times

Les Américains viennent de se doter d’un président potentiellement exposé à de multiples conflits entre ses affaires privées et les intérêts de la nation qu’il va diriger. Donald Trump semble tenir ce risque pour mineur. Élu sans dévoiler sa situation financière et fiscale, contrairement à la tradition politique depuis quarante ans, il déclare au «New York Times»: «La loi est totalement de mon côté: le président ne peut pas avoir de conflit d’intérêts.»

De fait, le code d’éthique de l’Administration fédérale ne s’applique pas au chef de l’État. Seule une disposition de la Constitution lui interdit d’accepter des «cadeaux ou émoluments» d’autorités étrangères. Mais, avec son nom affiché sur des dizaines d’hôtels, de tours et de parcours de golf à travers le monde, les experts juridiques lui déconseillent de sous-estimer l’ampleur du problème. Sauf à introduire une bombe à retardement dans le Bureau ovale.

Trump sera certainement l’homme le plus...

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