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Les condamnations ne calment pas la rue

13 juil. 2011, 10:05

La justice égyptienne a condamné hier Ahmed Nazif, ancien premier ministre d'Hosni Moubarak, à un an de prison avec sursis pour corruption. Mais les manifestants continuent de défiler, réclamant le départ du maréchal Hussein Tantaoui à la tête du conseil militaire qui dirige le pays.

L'ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli, l'une des personnalités les plus détestées de l'ancien régime, a été condamné à cinq ans de prison et l'ancien ministre des Finances Youssef Boutros-Ghali à 10 ans.

Habib al Adli et Youssef Boutros-Ghali, jugé par contumace, ont déjà été condamnés dans d'autres dossiers. Il s'agit en revanche de la première condamnation pour Ahmed Nazif.

Les trois hommes ont en outre été condamnés à une amende de 92,6 millions de livres égyptiennes (environ 12,95 millions de francs) et à rembourser la même somme à l'Etat. Youssef Boutros-Ghali et Habib al Adli ont reçu une amende supplémentaire de 100,6 millions de livres (14,07 millions de francs).

Cette sentence n'a pas calmé la colère des manifestants contre les militaires qui assurent le pouvoir intérimaire. Les manifestants sont partis de la place Tahrir vers le siège du gouvernement en scandant «le peuple veut la chute du maréchal!».

Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) présidé par le maréchal Tantaoui, ancien ministre de la Défense, dirige le pays depuis la chute de Moubarak. / ats-afp-reuters

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