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Les catastrophes d'origine naturelle ou humaine ont coûté 152 milliards de francs en 2018

Les catastrophes d'origine naturelle ou humaine ayant frappé l'ensemble des régions du globe en 2018 ont coûté 152 milliards de francs. Les dommages consécutifs à une série de séismes de petite ou moyenne envergure se sont notamment révélés importants.

18 déc. 2018, 15:56
En 2018, les catastrophes d'origine humain ou naturelle, à l'image du séisme survenu en Alaska fin novembre, ont causé des dommages estimés à 152 milliards de francs.

Les pertes économiques consécutives aux catastrophes d'origine naturelle ou humaine se sont sensiblement réduites cette année. De quelque 350 milliards de dollars en 2017, elles ont chuté de plus de moitié à 155 milliards (152 milliards de francs) pour l'an qui s'achève, estime Swiss Re. Le nombre de personnes ayant perdu la vie ou disparues est lui resté stable, à 11'000.

Dans ses calculs dévoilés mardi, le réassureur zurichois estime que les dommages assurés atteindront cette année 79 milliards de dollars. Ce montant, le quatrième plus élevé depuis que Swiss Re consacre une étude Sigma à ce sujet, s'est inscrit au-dessus de la moyenne affichée sur dix ans, soit 71 milliards de dollars.

Durant l'année sous revue, de nombreuses catastrophes de petite et moyenne ampleur ont frappé l'ensemble des régions du globe, également celles affichant un niveau d'assurance important. Sur les 79 milliards de dollars qu'ont représentés les dommages assurés, 71 milliards sont à mettre au compte d'événements ayant une origine naturelle.

Le tremblement de terre qui a touché l'île indonésienne de Sulawesi en septembre dernier a représenté la catastrophe ayant entraîné le plus grand nombre de victimes, soit plus de 3500, selon les dernières estimations. Si l'année qui s'achève n'a pour l'heure pas enregistré d'événements de nature catastrophique aussi exceptionnels que les ouragans Harvey, Irma et Maria qui se sont déchaînés en 2017, les dommages consécutifs à toute une série de séismes de petite ou moyenne envergure se sont néanmoins révélés importants.

Concentration humaine

A l'image de 2018 cependant, les dégâts ont atteint des niveaux conséquents du fait de la concentration des activités humaines le long de côtes, de sorte que des conditions météorologiques extrêmes se soldent rapidement par des dommages atteignant des montants comparables à des catastrophes, ajoute Swiss Re. A ce titre, le réassureur mentionne les ouragans Michael et Florence, les typhons Jebi, Trami, et Mangkhut, les vagues de chaleur ainsi que les incendies en Europe et en Californie.

Swiss Re recense également dans cette catégorie d'événements les intempéries et diverses tempêtes hivernales, les inondations au Japon et en Inde ainsi que les tremblements de terre au Japon, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle Guinée et les éruptions volcaniques à Hawaï. Swiss Re note cependant que cette estimation demeure pour l'heure provisoire, l'ensemble des dommages n'ayant pas encore été intégralement calculé.

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