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Les bulldozers entrent en action

28 sept. 2010, 11:53

Malgré leur regret de l'expiration du moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, les Palestiniens n'ont pas mis à exécution hier leur menace de quitter les pourparlers de paix avec Israël. Le président Mahmoud Abbas laisse un délai d'au moins une semaine pour permettre à la diplomatie américaine de sauver les négociations.

Le président de l'Autorité palestinienne a affirmé à Paris que les Palestiniens décideraient de poursuivre ou non les négociations «après le 4 octobre», à l'issue de consultations entre l'Autorité palestinienne et les pays arabes.

Mahmoud Abbas, qui a qualifié la veille ces discussions directes, lancées le 2 septembre à Washington, de «perte de temps» si Israël ne maintenait pas son moratoire sur la colonisation, a réaffirmé son souhait qu'Israël le «prolonge de trois ou quatre mois». Sur le terrain, des bulldozers s'activaient notamment dans l'implantation d'Adam, dans le nord de la Cisjordanie, où une trentaine de logements doivent être construits. Aucun signe de reprise des constructions à grande échelle n'a été néanmoins constaté.

Les Etats-Unis ont exprimé leur déception après l'expiration du moratoire. Washington a annoncé l'envoi dans la soirée de leur émissaire pour le Proche-Orient, George Mitchell.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président français se sont dit déçus également. Nicolas Sarkozy a «regretté que les appels unanimes afin de prolonger le moratoire israélien sur la colonisation n'aient pas été entendus». «La colonisation doit cesser,» a-t-il ajouté à l'issue d'un déjeuner avec Mahmoud Abbas. /ats-afp

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