Le ciel s’est écrasé sur la tête des bourses mondiales, hier, débouchant sur la pire journée depuis plusieurs années. En cuase? Le coronavirus. Depuis les niveaux records de la mi-février, les indices boursiers ont perdu plus de 17%, effaçant en trois semaines plus d’une année de hausse. Certes, les indices restent encore très hauts, mais le caractère massif des pertes endurées a entraîné un changement de sentiment. «C’est la panique», résume François Savary, directeur des investissements chez Prime Partners à Genève.
1 POURQUOI UN TEL PLONGEON?
Les marchés financiers s’alarment des conséquences économiques du coronavirus: va-t-on vers une récession globale? En Suisse, ce serait la première fois depuis 2009. Cette perspective a gagné en vraisemblance depuis le bouclage d’un quart de la population italienne et des régions les plus riches du pays dans la nuit de samedi à dimanche. Pour la Suisse en particulier, les conséquences peuvent être potentiellement...