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Les avocats d’Abdeslam jettent l’éponge

Ses défenseurs justifient leur décision par le mutisme de leur client, seul membre encore vivant des commandos du 13 novembre. Ils pointent du doigt la vidéosurveillance.

13 oct. 2016, 00:43
epa03553548 Florence Cassez (C), flanked by French Minister for Foreign Affairs Laurent Fabius (R) and her lawyer Frank Berton (L), speaks to journalists upon her arrival in Paris, France, 24 January 2013. Mexico's Supreme Court on 23 January ordered the immediate release of Florence Cassez, a 38-year-old French woman who had been sentenced to 60 years in jail for kidnapping and other crimes. The court ruled that there were serious irregularities in the way the case was handled, including a failure to grant Cassez due process. Judges voted 3-2 in favour of her release.  EPA/YOAN VALAT FRANKREICH MEXIKO FREILASSUNG FLORENCE CASSEZ

Les avocats de Salah Abdeslam, suspect clé des attentats parisiens du 13 novembre, renoncent à défendre leur client, ont-ils annoncé dans un entretien à BFMTV diffusé hier. «On a décidé l’un et l’autre de renoncer à la défense» d’Abdeslam. «Nous avons la conviction qu’il ne s’exprimera pas et qu’il appliquera le droit au silence», a expliqué Frank Berton aux côtés de son confrère belge Sven Mary.

«Dans cette position qui est la nôtre qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse. Nous l’avons dit dès le début, nous avons prévenu, si notre client reste muet nous quitterons sa défense», poursuit Me Berton. «Quand on a le sentiment d’être là pour faire des visites sociales à la prison, à ce moment-là une décision doit être prise», a ajouté l’avocat belge, Me Mary.

«Un immense gâchis»

Pour Franck Berton, la décision de placer le prisonnier sous vidéosurveillance 24h sur 24h a...

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