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Les auditions se poursuivent

20 juil. 2011, 10:51

La fille de Dominique Strauss-Kahn a été entendue dans l'enquête ouverte après la plainte déposée par la journaliste Tristane Banon pour tentative de viol. Le socialiste François Hollande a par ailleurs reconnu avoir eu vent d'un «incident» entre DSK et la jeune femme.

Camille Strauss-Kahn, qui fut proche de Tristane Banon, a été entendue lundi par les enquêteurs, qui ont aussi auditionné l'accusatrice, sa mère, l'élue socialiste Anne Mansouret, ainsi que Brigitte Guillemette, deuxième épouse de l'ex-directeur général du FMI. Un proche de la jeune femme, un journaliste qui a travaillé avec elle, a également été entendu. François Hollande le sera également.

L'avocat de la journaliste avait indiqué lors du dépôt de sa plainte qu'il espérait l'audition de l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, qui avait été informé selon lui des faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn. «Je suis à leur disposition. Je n'ai rien à cacher, rien à me reprocher. Mais je n'accepterai aucune utilisation politique de ce dossier», a-t-il déclaré au «Monde». Il reconnaît avoir parlé de l'incident présumé avec Anne Mansouret et lui avoir conseillé de parler à la police.

François Hollande dit ne pas se souvenir d'avoir appelé Tristane Banon, aujourd'hui âgée de 32 ans, et affirme qu'il était «gêné qu'on vienne lui parler de cette histoire».

Selon «Le Monde», Tristane Banon a réitéré le 11 juillet devant les enquêteurs le récit de sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn qu'elle avait déjà fait à la télévision. Elle assure avoir rencontré en février 2003 l'ancien ministre des Finances dans un appartement parisien qui, selon une source policière, a été localisé par les enquêteurs.

Elle affirme que, lors de cette rencontre programmée dans le cadre de la rédaction d'un livre, Dominique Strauss-Kahn a tenté de la violer, qu'elle s'est débattue et est parvenue à s'enfuir. Elle a reconnu ne pas avoir passé de visite médicale après l'incident et ne disposer d'aucun élément matériel pour étayer ses accusations. / ats-reuters

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