Clash diplomatique entre la France et l’Italie. C’est Rome qui a tiré la première, en début de semaine, par l’intermédiaire des deux enfants terribles de la coalition au pouvoir, Luigi Di Maio, le chef de file du Mouvement Cinq Etoiles (M5S), et Matteo Salvini, le patron de la Ligue. Le premier, également ministre du Travail, a lancé, lundi matin, sur son blog: «Ne faiblissez pas, les gilets jaunes!» Une ingérence peu usuelle dans les affaires d’un pays voisin et supposé ami. Le même jour, Matteo Salvini, également ministre de l’Intérieur, a surenchéri, en déclarant «soutenir les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple». Lors d’une conférence de presse, il a même conseillé à Emmanuel Macron de quitter le pouvoir. «Plus vite il rentre chez lui, mieux ça vaut», a-t-il osé lors d’une conférence de presse.
Face à ces saillies violentes, les réactions françaises ont été...