Plus haut, plus rapide, mieux conçu que l’«Aquarius», l’«Ocean Viking», affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, a été difficile à trouver. Le voilà sur le point d’appareiller pour secourir des naufragés prêts à tout pour fuir la Libye.
Amarré depuis lundi dans le port de Marseille, le bâtiment rouge et blanc, comme son pavillon norvégien, a subi, jeudi, les derniers tours de vis et ajustements nécessaires à sa première campagne, censée commencer aujourd’hui.
Caméra thermique, radars, jumelles de vision nocturne, trois canots pneumatiques rapides, des RIB (rubber inflatable boats) d’une capacité de 30 rescapés, et deux «bananes», longs boudins de caoutchouc jetés pour qu’une centaine de naufragés s’y accrochent en attendant d’être évacués: l’arsenal de cette guerre contre la mer semble complet.
Nouveau canot secouru
De son côté, le navire humanitaire «Open Arms» a secouru, dans la nuit de jeudi à hier, 69 migrants, dont deux enfants et...