Aceux qui doutaient du soutien du roi à son fils préféré, malmené après l’assassinat de Jamal Khashoggi, celui-ci vient d’apporter un démenti très clair. Dans son premier discours public depuis le meurtre du journaliste dissident le 2 octobre au consulat saoudien d’Istanbul, Salman a fait l’éloge, hier, des réformes engagées par le prince héritier, Mohammed Ben Salman (MBS), que la CIA accuse d’être derrière l’élimination du célèbre opposant. Devant le Majlis al-Choura, une assemblée consultative, le monarque s’est félicité du programme de réformes économiques de son fils pour créer des emplois et sortir du tout-pétrole. Bref, pas le moindre signe visible d’un lâchage.
Ces dernières semaines avaient pourtant été émaillées de rumeurs sur une possible prise de distance du roi vis-à-vis de MBS. Citant des sources proches de la famille royale, l’agence Reuters affirme que plusieurs dizaines de princes et cousins de la puissante branche al-Saoud de la famille...