Les Espagnols devront retourner aux urnes pour la deuxième fois en six mois. Le roi Felipe VI a convoqué hier de nouvelles élections législatives le 26 juin pour surmonter le blocage politique du pays, qui n’aura sans doute pas de gouvernement avant fin juillet.
Le décret royal dissout de facto le parlement. Après quatre mois de discussions infructueuses, aucune coalition n’a pu se dessiner dans le pays où le scrutin de décembre 2015 a débouché sur un parlement morcelé sans majorité évidente. La représentation des deux partis traditionnellement dominants, le Parti populaire (conservateur) et le Parti socialiste (PSOE), avait chuté face à l’émergence de deux nouvelles formations, Podemos (gauche) et Ciudadanos (centre).
Les négociations n’ont pas permis de combler les profondes divergences entre toutes ces formations, en particulier sur la politique économique et le degré d’autonomie à accorder à la Catalogne. C’est la première fois que le pays échoue à...