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Le retrait américain profite à Moscou

La rencontre entre Erdogan et Poutine, aujourd’hui, à Sotchi, confirme le poids de la Russie au Proche-Orient.

23 oct. 2019, 00:01
American military convoy stops near the town of Tel Tamr, north Syria, Sunday, Oct. 20, 2019. Kurdish-led fighters and Turkish-backed forces clashed sporadically Sunday in northeastern Syria amid efforts to work out a Kurdish evacuation from a besieged border town, the first pull-back under the terms of a U.S.-brokered cease-fire. (AP Photo/Baderkhan Ahmad) Syria

Alors que la trêve négociée entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le vice-président américain, Mike Pence, s’achevait, hier, le sort des Kurdes du nord-est de la Syrie dépendra peut-être, maintenant, de la Russie. Des drapeaux russes étaient hissés, ces derniers jours, dans les positions abandonnées par les soldats américains, notamment dans la base aérienne de Taqba, où des hélicoptères russes ont atterri, en fin de semaine dernière.

Hier, Erdogan se rendait en Russie, à Sotchi, pour discuter avec le président Vladimir Poutine de la création d’une «zone de sécurité» au nord de la Syrie. Les Kurdes expulsés, le leader turc espère y reloger une partie des réfugiés syriens accueillis en Turquie depuis le début de la crise. Avec les Américains en retrait, la position de la Russie en tant que médiateur et acteur régional majeur semble définitivement se consolider. L’analyse de Julien Nocetti, chercheur associé à l’Institut...

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