Juan Guaido a respecté sa promesse: il est apparu vers midi, heure vénézuélienne, à l’aéroport de Maiquetia, à Caracas. Alors que le pouvoir a coupé les communications, que les télévisions vénézuéliennes, détenues par l’Etat ou détenues par des proches du pouvoir, continuaient leurs programmes habituels, il a été accueilli par ses partisans scandant son nom et criant «Oui c’est possible». Il était attendu notamment par les ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne, de France, des Pays-Bas, du Portugal et de Roumanie, qu’il a remerciés pour leur présence.
«Nous savons le risque que nous prenons. Nous sommes plus forts que jamais», a déclaré le président intérimaire du Venezuela. «Nous continuons dans les rues, mobilisés, nous allons de l’avant. Nous sommes de retour au Venezuela!» A la sortie de l’aéroport, il est monté sur le toit de la voiture qui l’attendait en brandissant un drapeau vénézuélien pour saluer les centaines de partisans qui était...