Xi Jinping a beau passer pour le dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao, son autorité n’est pas encore absolue sur l’empire du Milieu. Certains responsables politiques ont la fâcheuse tendance de vouloir jouer leur propre partition, surtout s’ils sont loin de Pékin. Mais le président de la République populaire compte profiter de la séance plénière annuelle du Parti communiste chinois (PCC), qui réunit depuis hier plus de 300 cadres du comité central - sur les 88 millions de membres que totalise cette formation – pour remettre tout le monde au pas.
Ce conclave, qui durera quatre jours, derrière les portes verrouillées d’un hôtel de la capitale, est d’autant plus stratégique pour Xi Jinping qu’il doit servir à tracer la voie pour le prochain congrès du Parti, l’année prochaine, au cours duquel seront renouvelés cinq des sept membres du comité permanent. Le numéro un chinois devrait en principe être reconduit...