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Le président français François Hollande conspué au salon de l'agriculture

François Hollande a reçu un accueil pour le moins mouvementé au salon de l'agriculture. Le président français a été pris à partie et insulté par des paysans en colère. Ceux-ci estiment que le gouvernement ne les aide pas suffisamment.

27 févr. 2016, 08:56
/ Màj. le 27 févr. 2016 à 09:00
Le président français, François Hollande, a été malmené lors de sa visite au salon de l'agriculture.

"La colère, je l'entends, je la comprends", a expliqué le président à un agriculteur, alors que les sifflets et les huées fusaient. "C'est l'état d'urgence pour l'élevage !", a lancé un agriculteur à l'adresse du président. "Bon à rien", "on n'est pas des migrants", "connard", "fumier" et autres insultes ont fusé tandis que M. Hollande progressait au milieu d'une haie hostile d'éleveurs.

"Il s'en fout complètement de nous", a clamé un autre agriculteur. "Cela fait un an qu'on mène des actions en France, personne ne nous écoute", a renchéri un troisième.

 

Le président, accompagné du ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll, n'a cependant pas interrompu sa visite. "Si je suis là aujourd'hui c'est pour montrer qu'il y a une solidarité nationale", et "on va tout faire" pour aider l'agriculture, car "en défendant l'agriculture je défends toute la nation", a-t-il notamment déclaré.

M. Hollande a rappelé les mesures prises par le gouvernement de Manuel Valls, dont la baisse de dix points des cotisations. Il a également souligné qu'au cours du Conseil européen du 7 mars, il évoquerait "la crise agricole avec la question de l'embargo russe".

Appel à la solidarité de la grande distribution

En outre, il a renouvelé son appel à la responsabilité aux groupes de distribution, dont les négociations tarifaires annuelles avec leurs fournisseurs s'achèvent dans deux jours.

"La grande distribution doit comprendre qu'elle doit faire un effort de solidarité et qu'elle ne doit pas faire la pression (pour qu'ils baissent leurs tarifs) sur un certain nombre de producteurs, qui ont été traités dans des conditions qui ne sont pas acceptables", a-t-il dit. "Des contrôles doivent se faire, on les fait", a-t-il ajouté.

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