Jair Bolsonaro avait promis, pendant sa campagne électorale, d’être sans pitié contre la corruption et la criminalité, un engagement qui a largement contribué à sa victoire. C’est chose faite avec la présentation, par son ministre de la Justice, l’ex-juge anticorruption Sergio Moro, d’un projet de loi contre le crime, avec un très controversé «permis de tuer» donné aux policiers.
«Le gouvernement a vraiment commencé», a écrit une éditorialiste du journal «Estadao», après les débuts hésitants de l’équipe de novices formée par le président populiste. Le premier mois du gouvernement a, en effet, été marqué par une série de cafouillages, d’improvisations et de reculs. Comme la décision de transférer l’ambassade du Brésil à Jérusalem, mise en veilleuse en raison des menaces de boycott de la viande brésilienne par les pays arabes. Ou l’offre du président d’installer une base américaine au Brésil, une idée vite abandonnée sous la pression des militaires,...