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Le Parlement accepte le plan d'austérité

30 juin 2011, 11:30

La Grèce a adopté sous haute tension un plan d'austérité crucial pour l'obtention d'une nouvelle aide financière internationale et la préservation de la zone euro. Mais la contestation est vive dans la rue, qui s'inquiète des sacrifices que ce plan implique.

Le plan de rigueur a finalement reçu 154 voix socialistes et une voix dissidente de droite, sur les 298 députés présents (sur 300 sièges) au parlement. 138 députés de l'opposition de gauche et de droite ont voté contre. Cinq élus se sont abstenus.

Les députés doivent encore voter aujourd'hui sur la loi d'application qui fixe les moyens de réaliser les économies budgétaires prévues dans d'ici 2015.

Intitulé «Cadre à moyen terme de stratégie budgétaire», le nouveau plan, dicté par l'UE et le FMI, prévoit d'ici 2015 des économies de 28,4 milliards d'euros et des privatisations massives devant rapporter 50 milliards d'euros.

Pendant que les députés débattaient, des heurts se sont à nouveau produits sur la place située devant le Parlement. Des milliers de manifestants tentaient d'enfoncer les barrières dressées pour protéger l'édifice. «Flics, porcs, assassins», chantait la foule tandis que des fumées de gaz lacrymogènes recouvraient la place Syntagma. Un groupe de protestataires a attaqué les locaux du ministère des Finances avant d'être chassés par la police.

Des médecins sur place ont dit avoir soigné 25 personnes pour des blessures bénignes et 192 autres pour des problèmes respiratoires liés à l'inhalation de gaz lacrymogènes.

La grève générale de 48 heures démarrée mardi perturbait par ailleurs pour la deuxième journée les transports aériens, immobilisant aussi aux ports les ferries pour les îles. Les banques et les pharmacies étaient fermées, le secteur public paralysé. / ats-afp-reuters

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